Le nombre encore, vertige du nombre, vertige des masses, vertige des quantités, monde trop grand pour l’homme ; et si l’infini pascalien était aujourd’hui dans le nombre ? Ce fourmillement à la surface du monde, et pourtant, et pourtant (sarinagara*), l’étroitesse de notre univers, le vaisseau fantôme de ce globe dans l’immensité…..
tsuyu no
yo wa – tsuyu no yo nagara – sarinagara
monde de rosée – c’est un monde de rosée – et pourtant
pourtant
J’emprunte ce haïku de Kobayashi Issa (né en 1763) à l’introduction de Sarinagara, le livre de Philippe Forest (Gallimard 2004)
©florence
trocmé
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