chocolats ballons bonbons
dansaient autour des
soldats
trente-deux petits
garçons
Houssam Sattar et Hamza
chocolats ballons bonbons
tous sortis de leurs
maisons
à Bagdad soudain appâts
trente-deux petits
garçons
leurs mères ne les
reverront
le piège se noue déjà
chocolats ballons bonbons
bombe en guise de bonbons
tout explose en un éclat
trente-deux petits
garçons
voiture piégée fuse à
fond
en un terrifiant fracas
chocolats ballons bonbons
déchiquetés tous ils sont
Abbas Karrar Alaa
trente-deux petits
garçons
Qui pourra donner pardon
aux fauteurs de cet
effroi
trente-deux petits
garçons
chocolats ballons BOMBE
©florence
trocmé
Cela ne laisse pas indifférent, Flote...
Rédigé par : JC-Milan | 25 juillet 2005 à 15h20
Avec une main si legere graves-tu cette tragedie
(de guerre "ordinaire") dans la memoire.
Marilyn
Rédigé par : marilyn hacker | 26 juillet 2005 à 20h08
Bonjour Florence. Tu as raison, la poésie peut parler de tout, même de la guerre. On pense aux "protest-songs", aux poèmes de la Résistance. Oui parler de tout, mieux que nous parfois...
Rédigé par : jacques | 23 août 2005 à 21h36