Je ne savais pas qu’une image dans un rêve pouvait être sidérante de beauté. Ainsi de cette mer émeraude vue dans un rêve de l'aube. A l’origine je m’étais perdue en allant chez mon amie C. En désespoir de cause, je décidai de prendre un taxi. Celui qui se présenta était plus que louche mais j’acceptai. Je me retrouvai à Marseille sans m’en apercevoir, d’où la beauté saisissante de l’image d’eau, car je me pensais au bord d’un fleuve, Seine sans doute, et en fait j’étais au bord de la mer, une mer qui semblait par ses couleurs avoir plus à voir avec la mer bretonne (évoquée hier à cause d’Henri Droguet) que méditerranéenne ; encore que je garde un fort souvenir du moutonnement dominical et matinal lors de ma promenade fin de colloque avec B. L’idée que cette eau vert intense avec ses lourdes vagues puisse être celle de la Seine a sans doute contribué à produire cet effet puissant.
Plaisir de recevoir des livres
Bonheur postal matinal : recevoir des livres. Ce
matin encore trois ! Portrait d’une dame d’Alain Frontier, Des
choses qui viennent après la douleur de Lee Seong-Bok et le numéro
112-113 de la revue Po&sie, avec des lettres inédites de Maurice Blanchot.
Immense reconnaissance à ceux qui me font ainsi confiance.
Commentaires