Flotoir, extraits (26 sept. 06)
comme un peu de piano ébranlent l’air intérieur opaque prompt
à se refermer sur cette entaille.
est une étoile qui a raté sa carrière. Sa taille
insuffisante ne lui a pas permis d’allumer les réactions nucléaires qui l’auraient
rendue brillante.
Suis-je une naine brune ?
somptueuses descriptions de ciels en permanence, dans le Carnet de Notes de Pierre
Bergounioux. Me donne envie de reprendre les miennes. J’y apprenais tant sur le
ciel, sur l’écriture et sur moi
« Le ciel aux vastes cumulus comme une ville de nuées
sur la cité de pierre » (304)
Lorsque les petites vagues du sommeil commencent à battre le
rivage ramasser dans le noir quelques cailloux pour le voyage. Laisser sombrer
les frêles esquifs qui ne trompent personne.
Laisser sourdre ce à quoi tu es sourde diurne.
L’enfance, continent noir, rivière opaque, obscure, comment
en tirer une petite truite fario ?
Pont de mots, for antérieur
Le frêle petit pont de mots, gué sur l’oubli,
jetée vers le roc du déni, inentamable. Que s’est-il passé dans le for
antérieur ?