… n’est pas de ne pouvoir abolir le hasard. Douleur du dé, douleur du dé-croire, du dé-croître, du dé-crire, le dé du départ, du débarras, de la déperdition. Les dés de perdition. Perdition partout, de sens, de savoir, d’espoir, d’amour, d’humanité. Tout semble s’accroître mais dé l’emporte, dépression, dégoût. Origine, le dé-croire. L’écheveau dévidé des prières. Les dés jetés sur l’espoir. Désillusion, grand feu de peine des illusions. S’abattent comme château de cartes, s’effondrent en chaîne. Tenter de les rebattre, les redistribuer sachant le vain de cette donne. La donne est de dés. Les dés sont jetés, nul hasard, démunir, décerveler, désenclaver, déposséder. Où sont les dés espérés.
Écrire cela peut-être : permuter les dés. Dépareiller pour mieux appareiller, déboussoler pour mieux remagnétiser, déchirer les vieux clichés, dépolir ce qui brille suspectement, démilitariser pour mieux militer, déstabiliser pour faire place au clown, désorienter pour inventer repères et repaires. Délier (les mains). Se déprendre, décoller du sol, détacher. Se détourner des dés pipés. Dé-tester.