Lisant Claire Malroux, traces, sillons
(José Corti, 2009) : « il ne peut y avoir de bonne ou de mauvaise
poésie. La poésie est ou n’est pas » (p. 140)
Claire Malroux qui ajoute
au terme d’une analyse des idées de Emily
Dickinson sur les mots : « la poésie ″ouvre″ ou elle n’est pas » (p. 140)
« Ouvre » :
à prendre au sens le plus concret, cette sensation presque physique, abordant un livre, un poème, que
la page s’ouvre, se creuse, s’échancre, s’entre-parenthèse ou au contraire qu’elle
reste glacialement et inexorablement lisse et sans mouvement, cadavérique.