« Les livres nous lisent et ils entendent tout ce que nous pensons derrière la pensée » (Hélène Cixous, Êve s'évade, Galilée, 2009, p. 53)
Les livres sont comme le pas qui ouvre le pré d’herbes hautes et fait surgir mille insectes. Autant de pré-pensées, de pensées-prés, de pensées près, affleurs, tapies dans le tapis mais bien dessinées, que le révélateur du livre va faire monter dans le bain, que l’ouverture des herbes du livre fait jaillir.