Lire me semble de plus en plus vital. Lire est pour moi le lieu central, le lieu de tout, questions, réponses, lire porte à ma conscience, me déstabilise de toute installation, ouvre mon étroitesse, me parle du large que je ne connais ni ne connaîtrai pas, lire me parle de mon humanité, versant humain / versant animal, de l’ambivalence et de la position centrale, toujours à l’œuvre, toujours à reconsidérer de l’oscillation entre le principe de plaisir et la pulsion de mort. Lire c’est l’incessante piqure de rappel de la finitude.