CHANTIER FAUSTUS II/12, "Beethoven IV, l’autre musique"
Chantier Faustus est un livre paru en 2017. Il fut conçu et rédigé avec la pleine conscience qu’il ne pourrait connaître d’achèvement autre que matériel. C’est pourquoi, aussi, il devait se poursuivre autrement, à la manière d’un chantier ouvert de tous côtés, ceux-là mêmes que Thomas Mann avait empruntés et initiés en écrivant son roman (Le Docteur Faustus – La vie du Compositeur allemand Adrian Leverkühn, 1947), dont il percevait à bien des égards l’immensité à laquelle aucune forme ne pouvait en toute rigueur se montrer adéquate.
À vrai dire, il est apparu très tôt, mais davantage encore au fur et à mesure du travail de rédaction, que l’horizon de ce chantier revêtait paradoxalement toutes les apparences d’un programme. La littérature et la poésie, la philosophie bien sûr trouveraient dans ces perspectives de travail toute leur raison d’être.
À cette fin, la seule méthode, la seule certitude pour s’orienter devait résider dans la grande leçon de Nietzsche, à savoir que la musique constitue la seule mesure permettant, en toute chose, au jugement de se faire. La musique est à cet égard la condition de la pensée. En effet, c’est elle, la musique, qui est en droit, par son aptitude si singulière à toucher, à éprouver et à évaluer, de mettre au jour la tonalité et la vérité du présent.
André Hirt
Le douzième et dernier épisode de ce feuilleton, Chantier Faustus II/12, "BeethovenIV, L'autre musique" est ici proposé au format PDF, plus simple à imprimer et à enregistrer et que l'on peut ouvrir d'un simple clic sur ce lien.
Précédents épisodes :
Chantier Faustus, II/1, "Impur(e)"
Chantier Faustus, II/2, "Heiterkeit, Mozart"
Chantier Faustus, II/3 , "Un être à part, La Petite Sirène d'Andersen"
Chantier Faustus II/4, "Sirènes, 2"
Chantier Faustus, II/5, "Stérilité"
Chantier Faustus, II/6, "La Marionnette et le Papillon, I"
Chantier Faustus, II/7, "La Marionnette et le Papillon, II"
Chantier Faustus II/8, "La Marionnette et le Papillon, III"
Chantier Faustus, II/9, "Beethoven I"
Chantier Faustus, II/10, "Beethoven II"
Chantier Faustus, II/11, « Beethoven, III, L’oreille musicienne
A propos de l’image :
Franz von Stuck (1863-1928)
Ludwig van Beethoven
1900
Relief en plâtre
H. 48 ; L. 48 ; P. 14 cm
© DR - RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
On sait que pour ce relief, Stuck s'est inspiré du célèbre masque de Beethoven, moulé sur son visage de son vivant, en 1812, et que l'on prend à tort pour son masque mortuaire. Le peintre et sculpteur Franz von Stuck s'est fait construire une villa à Munich, dont il a conçu entièrement l'aménagement. Dans le salon de musique, il avait d'abord prévu des effigies de compositeurs célèbres, parmi lesquels Beethoven. Cette villa, devenue musée, peut se visiter aujourd'hui. (source)