Evénement : Portante, Ray, Janvier

Jean Portante, Lionel Ray et Ludovic Janvier proposent une lecture croisée de leurs textes le mardi 7 décembre à 20h30 à la Maison de la Poésie, 157 rue St Martin, 75003 Paris. Tél. 01 44 54 53 00

Lionel Ray et Ludovic Janvier ont déjà figuré dans l'almanach de zazieweb.fr.

De Ludovic Janvier, récemment lu et beaucoup, beaucoup aimé Des rivières plein la voix, L'arbalète,Gallimard 2004. Petit extrait aux couleurs du Poezibao :

Un vert de pré qui recommence après l'orage

un vert léger comme un souvenir de menthe

et que la ville pince à la taille

long drapeau gris vert qui fasceye

au bas du regard éberlué

fraîchin que tu respires en profondeur

quand le silence remonte au sang

Aulnay la Rivière                          Chambon sur Voueize

Comments

[Rédigé par : Angèle Paoli]

« Le poème va vers l'autre. Il espère le rejoindre délivré et vacant. L'oeuvre solitaire du poète ciselant la matière précieuse des mots est l'acte de débusquer un « vis-à vis». Le poème devient dialogue - il est souvent dialogue éperdu,...rencontres, chemins d'une voix vers un toi vigilant - [...] Le poème qui parlait de moi, parle de ce qui concerne un autre; un tout autre; déjà il parle avec un autre, avec un autre qui même serait proche… qui serait tout proche... il va d'une traite au-devant de cet « autre», déjà nous sommes loin - dehors, déjà dans la clarté de l'utopie... La poésie nous devance. Brûle nos étapes. » Emmanuel Levinas, «Vers l’autre», Paul Celan de l’être à l’autre, Editions Fata Morgana, 2002, pp. 19-21.

[Rédigé par : angelepaoli]

j'ai rêvé d'une maison verte. D'une maison qui verdit comme un arbre au printemps et qui perd ses feuilles en automne.Sa façade est couverte de vigne vierge, mélangée de rosiers et de glycines.Elle abrite deux coeurs rouges,mes travaux d'encre noire et mes pensées de neige. Jean-michel Maulpoix, Mercure de France, Pas sur la neige.

[Rédigé par : angelepaoli]

Je donne tout je le redonne pour ce goût de sueur et de sel et pour ce goût de propre aussi ce goût de propre palpitant auquel on boit mais tout sourire ces mots pour maintenir l’image de toi grande ouverte à gémir au creux du jour quand ma figure cap sur l’oubli fouille à la source incarnat que tu laisses voir" Ludovic Janvier, Bon d’accord allez je reste,

[Rédigé par : Berlol]

Vert de pomme verte croquante acide vert d'herbe verte silencieuse et souple vert d'espoir, de peur, d'espoir, de peur, d'es... vertige sommets de poésie vermine de riens qui y prétendent Vers où va-t-on dans la poésie, Florence? Dis-moi.