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mardi 28 décembre 2004

Commentaires

"Au commencement, le silence... "Et cependant, le coeur est à l'écoute et une attente hors de temps s'ouvre dans la patiente immobilité du corps et des choses et du monde. Il y aurait bien un bruissement comme du sang dans les vaisseaux, comme du souffle dans le calme de la chair, peut-être même comme de la pensée enfouie dans les limbes, mais tout cela si lointain, si impondérablement présent, que le silence de fond n'en est que plus sensible. L'impression est toute une pesanteur substantielle où s'incorpore la puissance latente de la mémoire..."(p 15) Claude Louis-Combet, proses pour saluer l'absence, José Corti,1999.

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