(Poème monté de toutes pièces sur les grands chevaux des autres)
Semées les miettes de décembre les pommes les oranges
roulent la nuit vient dans les yeu
allume le
nom des fleuves
Les mots pauvres
de l’ignorant nombreux Eugène les monstres les loups vont où ?
(l’amour a mis en
pièces toutes mes théories les étoiles m’ont dévoré)
Vent, voix venant
d’où ?
Eugène les
monstres et Pierre Paul Jacques je vais avec ma compagnie en bonne amicale
poésie
Valérie Rouzeau, Pantin, in La Polygraphe 33-35, p. 210.
Valérie Rouzeau est née en 1967 dans une famille de
récupérateurs de la Nièvre. Elle a traduit Sylvia Plath et William-Carlos
Williams.
Elle a publié :
Je trouverai le
titre après, Chambelland (Le
Pont sous l'Eau, 1989),
À tire d'elle, La Bartavelle 1989,
À cause de
l'automne, supplément Polder
n°62, revue Décharge1991,
Petits poèmes
sans gravité, Prix de la
Crypte 1991, La Crypte 1991,
Les ailes et les
fruits, Multiples 1992,
Chantier
d'enfance, La Bartavelle
et Le Noroît (Québec) 1992,
Patiences,
Albatroz et Le Manège du Cochon Seul, 1994,
Ce n'est pas le
printemps, Traumfabrik 1995,
Pas revoir, Le Dé bleu1999.
Neige rien, Unes, 2000.
Une foule en
terre foulée, traduction des
poèmes en anglais par Richard Cooper, dessins de Michel Nedjar, Travioles, 2001
Va où, Le Temps qu'il fait 2002.
Kékszákallú, Valérie Rouzeau et les Faunes, 2004
Traductions : La
traversée in Arbres d'hiver, Sylvia Plath, Poésie / Gallimard, 1999,
Je voulais écrire un poème, William Carlos Williams,
Unes, 2000
Le Printemps et le
reste, William Carlos
Williams, Unes, 2000
On peut consulter les pages consacrées à Valérie Rouzeau sur le site de
l'éditeur Le Temps qu'il fait :
Un article du Matricule des anges sur Neige rien (Unes 2000)
sur le site du Centre internationale de Poésie de Marseille
Une page très riche et des extraits sur le site de Laurent
Grisel, poesieschoisies :
et sur le site de la revue inventaire-invention :
Voir aussi la chronique de Kekszakallu, le dernier
recueil de Valérie Rouzeau sur Poezibao
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