La tour où vécut Hölderlin, les trente dernières années de sa vie
"on le logea à Tübingen, dans une petite chambre au-dessus du Neckar"
(Michèle Desbordes)
A signaler une double parution à propos de Hölderlin chez l’éditrice
Laurence Teper
Dans le temps qu’il marchait est un recueil de deux textes
de Michèle Desbordes dont l’un est une sorte de portrait du poète et le second
un long poème narratif évoquant le retour du poète en Allemagne et sa longue
marche de Bordeaux à Nürtingen. Deux textes liés par une thématique commune, la
fin des choses, la hantise du temps, la lente répétition des jours, la solitude
et le silence.
Laurence Teper publie parallèlement les Poèmes fluviaux de Hölederlin. Il faut
savoir en effet que non content de finir ses jours dans la tour du menuisier
Zimmer sur le Neckar à Tübingen (voir photo), le poète aura toute sa vie
longé, traversé, contemplé les grands fleuves, le Rhin, le Main, la Garonne et
bien sûr le Neckar. Ces fleuves lui ont inspiré de nombreux vers. Véritable
source d’énergie créatrice, la thématique du fleuve irrigue l’ensemble de la
poésie hölederlinienne. C’est sur cette idée que Nicolas Waquet a
choisi de regrouper les poèmes fluviaux de Hölderlin dont il propose ici une
nouvelle traduction.
De Michèle Desbordes, on se souviendra du très beau livre La demande, évocation d’une relation entre un grand maître de la Renaissance (Léonard de Vinci) et une de ses servantes.
©florence trocmé
Rédigé par : kyoko | jeudi 30 décembre 2004 à 16h51