Véritable florilège d’articles sur la poésie, une fois n’est
pas coutume et je me demande encore si ce n’est pas un cadeau de Noël, dans le
dernier Monde des livres, le supplément littéraire du journal Le Monde daté du
vendredi 24 décembre 2004.
Au sommaire, « Questions de poésie », un important
article de Patrick Kéchichian à l’occasion de la sortie de deux livres de Christian
Doumet, La poésie au marteau, précédé de Par océan, entretien
avec Jasmine Getz (Éditions Obsidiane) et Faut-il comprendre la
poésie ? aux Éditions Klincksieck,
ainsi que d’un recueil de Christian
Prigent, L’incontenable (P.O.L).
Le même Patrick Kéchichian rend compte de deux ouvrage de Patrick
Beurard-Valdoye, La fugue inachevée (Al Dante/Niock) et Itinerrance
(Obsidiane) et donne quelques notules à propos de Os d’Antoine Emaz
(Tarabuste), Neige exterminatrice de Christian Bachelin (Le temps qu’il
fait), La plus grande civilisation de tous les temps de Jean-Luc
Caizergues (Flammarion) et Free Jazz de Jean-Claude
Pinson (Joca Seria).
Et comme si cela ne suffisait pas au bonheur du lecteur de
poésie, Monique Pétillon y va elle aussi d’une recension de deux nouveaux
recueils de Franck
André Jamme, La récitation de l’oubli (Flammarion) et Extraits de
la vie des scarabées (Melville) et propose un aperçu rapide de Quelle
est la nuit parmi les nuits de Venus Khoury-Gata (Mercure de France), de Fils
de la parole de Salah Stétié (Albin Michel) et de L’adoption du système
métrique de Jacques Réda (Gallimard).
Et ce n’est pas fini ! La même Monique Pétillon rend
compte des deux dernières parutions de Lionel Ray, Comme un château défait
suivi de Syllabes de sable en Poésie/Gallimard et Matière de nuit,
Gallimard.
Il ne reste plus qu’à embarquer dans des « Trains de rêves »,
titre d’un article de Christiane Rousseau consacré à la Petite anthologie de
la poésie ferroviaire rassemblée par Jean-Paul Caracalla à la Table Ronde
(collection « la petite vermillon »).
Je rappelle que les articles du Monde sont disponibles sur
le site du journal, lemonde.fr, mais seulement
pour un temps très court après leur parution.
©florence
trocmé