si tu pouvais t’enrouler dans ce voile de pluie,
gouttes sur les paupières et au creux de la main,
peut-être pourrais-tu te reposer : la déchirure
c’est d’être là et de voir la pluie
qui ruisselle sur les carreaux, qui cingle
les arbres et leurs bourgeons, savoir
entrer dans une goutte de pluie est un secret
que bien peu connaissent sans doute :
c’est celui qui délie les membres
et rentre la création dans la mer
comme au premier jour, quand tout
n’était qu’en puissance dans l’écume.
Paul de Roux, Poèmes de l’aube, Gallimard,1990, p. 42.
Entrevoir (1980),
Les pas (1984),
Le front contre la vitre (1987),
Poèmes des saisons (1989),
Poèmes de l'aube (1990),
La halte obscure (1993),
Le soleil dans l'œil (1998).
Allers et retour (2002)
Fondateur de la revue La Traverse (1969-1974), il est également l'auteur de Carnets (Au jour le
jour 1984, Les intermittences du jour, 1989) et a traduit l'Hypérion
de Keats.
Une page sur le site de l'éditeur
Le Temps qu'il fait
Une autre sur le site de la Maison de la
Poésie de Nantes
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