Pauvres humains roulant leur cycle d’enfer : le petit
jésus – les gels - le verglas - les Suicides – les dimanches - les Votes – Les Nuées – les Crues – les
masques & crêpes – la Pêche – les derniers buis – le Pape ! – le
Travail – les accidents – les Règles – le débarquement – les plages – le Tour –
la Vierge – la Bastille – la Canicule – les Lits d’amour – la Rentrée – la
Chasses – les marrons – les Tempêtes – tous les Défunts – la Vignette – la
Foire – le Beaujolais – les Lunes – les Fèces – les brumes – les Feuilles – la
neige – les Dindes – les Glas, - les Gares – le Dakar – les Mariées avec balai
– le petit jésus –
Jude Stefan, Povrésies ou 65 poèmes autant d’années, Gallimard, 1997, p. 11.
Jude Stéfan est né en 1930 à Pont Audemer. Il est professeur
de lettres. On peut lire de lui en Poésie/Gallimard A la vieille Parque
précédé de Libères. Il a publié en 2001 Génitifs chez Gallimard.
Aux Éditions Champ
Vallon, Les États du corps, nouvelles, 1986, Dialogues avec la Sœur,
1987, Dialogue des Figures, 1988, La Fête de la Patronne,
nouvelles, 1991, Le Nouvelliste, nouvelles, 1993, Scènes dernières,
nouvelles, 1995 ; Aux Éditions
Gallimard, Cyprès, poèmes, 1967, Libères, poèmes, 1970, Idylles
& Cippes, poèmes, 1973, Vie de mon frère, nouvelles, 1973, La
Crevaison, nouvelles, 1976, Aux chiens du soir, poèmes, 1979, Laures,
poèmes, 1984, À la vieille Parque, poèmes, 1989, Xénies, essais,
1992, Élégiades, poèmes, 1993, Prosopées, poèmes, 1995, Povrésies,
poèmes, 1997 ; Aux Éditions Le Temps
qu’il fait, Lettres tombales, 1983, Gnomiques, 1985, Faux
journal, 1986, Alme Diane, poèmes, 1986, Litanies du
scribe, 1988, De Catulle, essai, 1990, Stances,
poèmes, 1991, Scholies, notes, 1992, Épitomé, notes, 1993, Senilia,
diurnal, 1994, Variété VI, essais, 1995, Silles, journal,
1997 ; Aux Éditions Ryôan-ji, Suites
slaves, poèmes longs, 1983, Les Accidents, nouvelles,
1984.
Notons que Jude
Stéfan est un pseudonyme soigneusement choisi. Jude : Jude l'obscur
de Thomas Hardy ; Stéphen le héros de Joyce ; steorfan,
terme à propos duquel Jude Stéfan écrit : « en vieil anglais steorfan
veut dire mourir/ et si j'en retranche l'or/ reste ma vie terne » (Jude
Stéfan, Cahier 8, Cognac, Le temps qu'il fait, 1993, p. 86).,
bibliographie
de Stefan :
Une
présentation de plusieurs recueils de Jude Stefan
Une présentation du Cahier
Stefan sur le site de l'éditeur Le Temps qu'il fait
Lire aussi la fiche de son dernier livre sur zazieweb
Un article de
Jacqueline Michel
Rédigé par : duclos | dimanche 14 octobre 2007 à 16h38
Rédigé par : Angèle Paoli | mercredi 30 mars 2005 à 20h28
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