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jeudi 28 avril 2005

Commentaires

hasard ? je ne crois pas. Je viens de lire "Papiers collés II " de Georges Perros . Dans un chapitre intitulé Lectures, il écrit sur Mallarmé : " Relisons le , simplement. Ceci, par exemple, qui pourrait servir d'introduction à tout ce que l'art contemporain a produit de plus relevé, art qui, à son tour, subit la nuit d'une incompréhension qui, pour n'être pas générale, n'en risque pas moins de durer la vie d'un homme, celle du poète. Oui, relisons ceci : "l'œuvre pure implique la disparition élocutoire du poète, qui cède l'initiative aux mots, par le heurt de leur inégalité mobilisée ; ils s'allument de reflets réciproques comme une virtuelle traînées de feu sur les pierreries remplaçant la respiration perceptible en l'ancien conflit lyrique ou la direction personnelle enthousiaste de la phrase." (note personnelle : on respire pas beaucoup dans les phrases de Mallarmé mais bon...)
Ultime tentative de l'Oeuvre Ecrite le Poëte du Blanc inscrivit ses derniers signes sur d'aléatoires PETITES FEUILLES qui ne restèrent qu'à l'état de lambeaux Il avait projeté d'intituler ce bouquet final La Gloire du Mensonge jean jacques DORIO (Petites Feuilles de Paradis à paraître)

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