quand il s’éveille, il se retourne.
Quelque chose
manque.
Déjà elle est dehors dans le jardin
à respirer l’odeur des lilas, à nommer
les ptérodactyles.
l’étrange face ridée
dans l’étang.
Avec un empressement terrible, essayant
d’écoper la forme pâle
dans le creux de ses mains.
Ce n’est que de l’eau.
Son vœu est qu’elle lui dise
qui elle est, ou
ce qu’il a perdu.
Shirley Kaufman, Un abri pour nos têtes, traduction
de l’américain et préface par Claude Vigée, Édition bilingue, Cheyne Éditeur
2003, P. 72 et 73
When he
wakes, he turns
on his
side. Something
is missing.
Already
she’s out in the garden
smelling
the lilas, naming
the
pterodactyls.
Already
she’s claiming
the strange
face rippled
in the
pond,
a terrible
eagerness, trying
to scoop
the pale shape
into her
hands
It’s only
water.
She wants
it to tell her
who she is,
or
what he
lost.
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