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mardi 17 mai 2005

Commentaires

"Ne te soucie pas de ta trace, tu es le seul à ne pouvoir l'effacer". à madame Claire Malroux, amicalement
Merci pour ces précisions éclairantes concernant Claire Malroux, et qui mettent le lecteur en appétit : j'ai maintenant envie de découvrir Claire Malroux poète alors que je ne connaissais que Claire Malroux traductrice d'Emily Dickinson (Car l'adieu, c'est la nuit, Poésie Gallimard). L'édition bilingue - par un poète - permet de laisser résonner à loisir la langue poétique originale tout en bénéficiant d'un éclairage à la fois linguistiquement compétent et poétiquement motivé. Mais en découvrant dans Car l'adieu, c'est la nuit, le poème "I felt a Funeral, in my Brain" j'ai été frappée par les connivences étranges entre l'atmosphère et les mots de ce poème avec ceux du "Spleen" "Quand le ciel bas et lourd..." de Baudelaire, et je me suis demandé si l'un était l'hypotexte de l'autre ou si la connivence était fortuite ; une rencontre d'âmes soeurs ? Je lirai aussi bien sûr le dernier livre de Claire Malroux sur Dickinson, peut-être trouverai-je une réponse...

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