Ingeborg
Bachmann est née le 25 juin 1926 à Klagenfurt en Autriche (la ville de Musil).
Elle a fait des études de philosophie et travaillé à la radio autrichienne.
Elle était de la génération de Günter Grass, Martin Walser, Thomas Bernhardt,
Paul Celan et elle fut liée à beaucoup d’entre eux par l’amour ou l’amitié.
C’est ainsi notamment qu’elle eut une très profonde relation avec Paul Celan et c’est un des mérites du numéro
de la revue Europe, un numéro passionnant qui lui a été consacré, que
d’explorer ce lien.
Ingeborg Bachmann est morte le 17 octobre 1973 à Rome dans un accident (un
incendie au cours duquel elle fut si gravement brûlée qu’elle succomba à ses
blessures).
bibliographie
en français
La
trentième année,
traduction M.S. Rollin, le Seuil, 1964
Malina, traduction Philippe Jaccottet, Le Seuil, 1973 et collection
Points romans, 1991
Trois sentiers vers le lac, traduction H. Belletto, Éditions du Sorbier,
1982, 10/18, 1992 et Babel n° 724, 2006
Franza, roman, traduction M. Couffon,Actes Sud, 1985
Leçons de Francfort : problèmes de poésie contemporaine, traduction
E. Poulain, Actes Sud, 1986
Requiem pour Fanny Goldmann, roman, traduction M. Couffon, Actes Sud,
1987
Berlin, un lieu de hasards, avec treize dessins de Günter Grass,
traduction M.S. Couffin Actes Sud, 1987
Poèmes, traduction F.-R. Daillie Actes Sud, 1989
Ce que j’ai vu et entendu à Rome, traduction N. Casanova, Actes Sud,
1990
Le bon dieu de Manhattan, traduction de C. Kübler, Actes Sud, 1990
Le Passeur, traduction de M. Couffon, Actes Sud, 1993.
Lettres à Felician, traduit de l’allemand et préfacé par Pierre-Emmanuel
Dauzat, Actes Sud, 2006
sur Ingeborg Bachman :
Revue Europe, numéro 892-893,
d'Août-septembre 2003
Lire la recension
du numéro d’Europe consacré à Ingeborg Bachmann, sur le site
Lire la très belle
introduction de Françoise Rétif à ce numéro d’Europe
Une
page intéressante sur le site de la manifestation Monumenta 2007, site sur lequel on peut
visionner une intervention de Françoise Rétif sur Ingeborg Bachmann
Pour les germanistes, un site
très complet avec nombreux liens (dont renvois à des sites en langue
anglaise)
Ecouter
Ingeborg Bachmann lire plusieurs de ses poèmes (en allemand)
"Toute entière exposée à son avidité de connaissance, de sens et d'interprétation et
consciente que toute nomination par le langage contient déjà une évaluation
[...] Ingeborg Bachmann ne s'est pas soustraite au devoir d'écriture qu'elle
s'était imposé à elle-même. [...] Elle n'a pas eu peur de poser la question
fondamentale de savoir comment enrayer la liquidation du Moi humain, sa
réduction à l'état de matériau". Christine Koschel, Europe numéro 892-893
d'Août-septembre 2003, p. 15 et 16.
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