Rencontre/Lecture
avec le résident du cipM
Philippe Denis
Le
vendredi 27 mai 2005, à 19h00
Philippe
Denis est poète, essayiste, traducteur (japonais, anglais)
Le cipM l’accueille en résidence d'avril à juillet 2005
Bibliographie
Cahier d'ombres suivi de Terre simple (accompagné de trois
lithograpies originales de Joan Miro), Maeght, 1974
Les cendres de la voix (accompagné de deux gravures de Gisèle
Celan-Lestrange), Commune Mesure, 1975Cahier d'ombres, Mercure de
France, 1974
Malgré la bouche (eaux-fortes de Miklos Bokor), Clivages, 1975
Revif (aquatines de Pierre Tal Coat pour l'édition
d'en-tête), Maeght, 1977
La teinte du jour, Thierry Bouchard, 1978
Carnet d'un
aveuglement, Flammarion, 1980
Surface d'écueil (gravure de Pierre Tal Coat pour l'édition
d'en-tête), Clivages, 1980
Souci de nuage (avec une aquarelle de Lucie Ducel), ed° M.D.,
1984
Bruissements (avec une gravure de Gilles du Bouchet), Thierry
Bouchard, 1984
Entre la fenêtre et la
table, Le Voleur de talan, 1984
Matière du jour (tirage de tête comportant des gouaches de Jean
Capdeville), Thierry Bouchard, 1985
La Disparition, Passage, 1985
Églogues, Mercure de France, 1986
La Digitale, Brandes, 1988
Nugae (accompagné de trois peintures tantriques de
l'atelier Shashi de Jaipur), Festina Lente, 1989
Autour d'une absence (Peinture de Frédérique Lucien), Brandes, 1989
Divertimenti, Mercure de France, 1991
Trois cuillerées de
poivre, Brandes, 1991
Mushrooms (Gravures et pointes sèches de Jean-Paul Héraud),
Étant Donnés, 1991
Chemin battu (Gravures de Jean-Paul Héraud), G & g, 1992
Notes lentes, La Dogana, 1996
Nugae (avec préface d’Yves Bonnefoy), La Dogana, 2003
Recueil de la vaine adresse
Le malheur c’est, en tout état de cause, savoir répondre à une question telle
que celle-ci : « De quelle couleur est le soleil lorsqu’il fait nuit ? »
Ailleurs, à la périphérie, c’est l’idiotie qui a son mot à dire…
Légère brise
sur le dos d’une chenille –
s’émerveiller de l’à rebrousse-poil.
On travaille. Oui – on travaille !
On lèche l’impérative méprise…
On fait du mortier.
La mort est un luxe que je ne peux plus m’offrir…
Frasques autour d’un foyer de brumes
et – l’amitié d’un rien tenu sous le coude.
Me voyez-vous aimer autre chose que l’anonymat des mouches qui – dans un
rayon de lumière – signent ce ballet ?
J’en suis réduit à ce que j’aurais pu dire – écrire – il y a cent ans, mille
ans.
aidant – disputeraient une tâche de serpillière.
« Bénissons nos serpents !
« Bénissions nos eunuques !
Bénissons les langues dans lesquelles nous aurions été heureux de rêver !
centre international de poésie Marseille
Centre de la Vieille Charité - 2, rue de la Charité
13236 Marseille Cedex 02
tel : 04 91 91 26 45 / fax : 04 91 90 99 51
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