toi, baiser. Les jours pâlissent sur les os de mes phalanges. Dans les bourrasques des lieux délaissés par le Verbe, toi, automne échevelé
nécessaires, ces phrases phares mêlées à la sécheresse sur ma chair, protègent le souffle de la page. Soupir. Dans le bruissement soyeux, le vent augmente le désir maintenant au large
nous n’avions pas remarqué le ciel étrange. Ce lointain univers. Nous ne savions pas les pas devant nous, nos mains étendues dans la mer im-mobile. Ce soir, nous rirons, mais jamais nous nous ne dirons qui de notre âme ou de notre corps aura été profané
je suis une femme. N’importe laquelle. Dans cette étreinte qui m’emporte autour de la paix, les ravages de l’âme. Je vis fragmentée.
Danielle Fournier, Il n’y a rien d’intact dans ma chair,
L’Hexagone (Montréal), p. 55.
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