Un jour
trouvé les os pétris
rejets d’oiseau de proie sous le ciel
implacable
ce qui reste ces mots
sertis de nuit
que c’est cela
les os la sépulture
il n’y a pas de quoi mourir
les perdus à jamais
elle
je les tiens là
dans mes os
dans mes veines
où le sang coule pour écrire
avec mes ongles gratter
la terre où les os se mêlent pour
Sylvie Gouttebaron, Du corps, Stock, 2005, p. 70.
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