PAROI
Nulle brèche sur la paroi du jour. Nulle fenêtre d’osmose où commencer l’amour… Dehors est un ovale intact, impérissable œuf de plomb décomposé sur nos sols. Et il y a la surface intérieure, paysage rentré sous nos arches de sang. La mer et la montagne s’évaporaient lentement dans la brume. Devant pesait le vase sans périple du temps.
Si la jeunesse était le chemin sous la peau de cette veine qui revient, évasifs, d’un doigt parmi nos spirales sanguines, nous réinventerions le jour, et ses fêtes rétractiles sous l’arbre du dedans.
Gabrielle Althen, Noria, Rougerie, 1983 p. 11
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