La fenêtre nénuphar vert
dans la pénombre respire.
Les voix des garçons partent ver le quai
où blancs et noirs accostent les bateaux.
Dans les miroirs bas repose la couleur du ciel
paisible et sombre.
Le chasseur attend dans le crépuscule.
L’imagination est dorée comme la plaine au loin.
J’ouvre la porte aux pins et à la lune.
Adossée à la fenêtre, je pressens la réponse lointaine.
Vesna Parun, La pluie maudite et autres poèmes, traduit du croate par Borka Legras et Anne Renoue, Obsidiane, 1990, p. 10 et 11.
Kiša
Ne čujem više kišu.
Prozor zeleni
lopoč
u polutami
diše.
Glasovi
dječaka odlaze put pristaništa
gdje bijeli
I crni parobrodi stižu.
U niskim
zrcalima leži boja neba
mirna i
zagasita.
Samotni
šetači još traže ljeto u vinogradu
Lovac čeka
u sumraku.
Mašta je
zltana kao daleka ravnica.
Otvaram vrata
borovima i mjesecu
O prozor
naslonjena, slutim daleki odziv.
Lire la
fiche bio-bibliographique de Vesna Parun
Commentaires