Carlos
Drummond de Andrade est né le 31 octobre 1902 à Itabara, dans la province du
Minas Gerais au Brésil. En 1923, il commence des études pour devenir
préparateur en pharmacie. En 1924 il rencontre Blaise Cendrars et Mario de
Andrade et quelques autres figures en vue du modernisme brésilien, lancé en
1922 à Sao Paulo. A partir de 1926 il est journaliste. En 1928 naît sa fille
Maria Julieta qui sera sa confidente jusqu’à la fin de leurs vies, à quelques
jours d’intervalle. A partir de 1930, il commence à publier, d’abord à compte
d’auteur. En 1934 il s’installe à Rio de Janeiro où il travaille au ministère
de l’ Éducation. En 1942, première véritable publication de poésie. Il traduit Thérèse Desqueyroux de François Mauriac et travaille à la direction
de Patrimoine historique et artistique. Il traduira aussi les Liaisons dangereuses et Albertine
disparue de Proust. En 1975 il est lauréat du prix Brasilia de Littérature qu’il
refuse pour des raisons politiques. En 1983, dix-neuf de ses recueils de poésie
sont rassemblés dans Nouvelle réunion. Le 17 Août 1987, il meurt
douze jours après le décès de sa fille
Homme de lettres engagé dans la vie publique et sociale, Carlos Drummond de
Andrade est le plus grand poète du Brésil moderniste. Également conteur et
chroniqueur, il a laissé de nombreux recueils de nouvelles ainsi qu'une
correspondance avec Mário de Andrade, autre figure du modernisme brésilien.
Bibliographie en français
Poésie, anthologie rassemblée et traduite par Didier Lamaison, Gallimard, 1990
Conversation extraordinaire avec une dame de ma
connaissance, Métailié, 1996
Histoire de deux amours, édition bilingue français-portugais, traduction,
Stéphane Girel Diego Quintela Bernard Tissier Michel Chandeigne , 2002
Anthologie poétique, Michel Chandeigne 2004
Mort dans l’avion &
autres poèmes,
traduction de Ariane Witkowski, Chandeigne, 2005
La machine du monde et autres poèmes, Poésie/Gallimard, 2005
Quelques informations sur
le site de la librairie portugaise
Fiche dans la poéthèque
du Printemps des poètes
Biographie et bibliographie,
très complètes, en portugais
sur ce site, on peut entendre Drummond lire certains de ses textes
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