A l’occasion de la
publication toute récente en Poésie/Gallimard,
d’une anthologie de sa poésie composée par François Cheng lui-même et
regroupant des extraits provenant de cinq recueils (voir la
fiche de François Cheng et la bibliographie) : Double Chant, Cantos toscans,
Qui
dira notre nuit, Le long d’un amour, Le livre du vide médian.
Antique vaisseau un jour
sauvé des eaux.
Antique cité : lieu de
notre fondation,
De notre volonté de demeurer
Ici, et d’accéder à
l’au-delà.
Tours et coupoles toujours
plus élevées ;
Pour qui, pour quoi ? Où
sont-ils à présent,
Oiseaux surnaturels, monstres
marin ?
( extrait de Cantos
Toscans, p. 115)
Car ce qui a été vécu
sera rêvé
Et ce qui a été rêvé
revécu
Nous n’aurons pas trop de
nuits
Pour brûler les branches
tombées
à notre insu
Pour engranger l’odeur
durable
des fumées
(extrait de Qui dira
notre nuit, p. 224)
François Cheng, A l’Orient de
tout, Poésie/Gallimard n° 403, 2005
Fiche
bio-bibliographique de François Cheng
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