mais non ! ne dites pas que la lumière
s’est effondrée puisque vous la voyez
venir chez vous par cette tabatière
pratiquée dans ce toit qui l’an dernier
faillit s’envoler avec le grenier
sous les poussées d’une folle tempête
cette lumière claire n’est peut-être
que celle d’un ordinaire soleil
lequel pourtant vient redire à la terre
que sur elle aucun gel n’est éternel
William Cliff, Journal d’un Innocent, poème, Gallimard 1996, p.
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fiche bio-bibliographique de William Cliff
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