la flèche d’eau dans l’âme, il y a dans nos visions de nuit cet excès qui suscite le discernement. nous avalons par la voix de mille spectacles en nous, la réalité qui se substitue à l’imaginaire. ainsi le sommeil comme un recueillement. tu me donnes du réel intense ou de l’obscure intégrité à venir du plus lointain séjour : prendre place.
Nicole Brossard, Amantes, suivi de Le sens apparent et de Sous la langue, L’Hexagone, poésie, p. 103.
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Rédigé par : bertrand | mercredi 07 septembre 2005 à 11h31