On sait très peu de
choses de June Shenfield. Juive d’origine polonaise, elle est née en Australie.
Elle lutta en permanence contre des cancers à répétition et la dépression. Elle
eu deux enfants dont un handicapé. La maladie a fini par avoir raison d’elle le
13 décembre 2004.
Rien ou presque n'a été
publié de façon sérieuse avant le livre Tristesse, traduit par Jean Migrenne, aux éditions
L’inventaire, à Caen en 2004, quelques mois avant sa mort. Et tout a été repris
par les soins du traducteur pour des questions de qualité et d'uniformité de
traduction
Dans un courte
introduction à son livre, June Shenfield indique que la plupart de ses textes
« ont été écrits pour la scène. Voix, intonation et gestuelle sont des
facteurs essentiels de que j’estime être la résurrection d’une tradition
poétique de déclamation bien oubliée aujourd’hui [...] Il a été dit que je joue
de mon corps et de ma voix comme d’un instrument. [...] Je me réclame d’Artaud,
Céline et Ginsberg ».
De 1985 à 1991, elle a
tenu en collaboration avec Ken Sepherd la première galerie d’art et librairie
australienne en France, à l’enseigne de Cannibal Pierce.
Elle a été soutenue par
Arlette Albert-Birot lors de chacune de ses apparitions au Marché de la Poésie
à Paris.
Bibliographie
Tristesse, traduction de Jean Migrenne, éditions l’Inventaire, Paris, Centre
Régional des Lettres de Basse Normandie, Caen, 2004.
Jean Migrenne a publié un
court article sur elle dans le dernier Marché des Lettres, le numéro 5 publié
en été 2005 au moment du Marché de la poésie :
Figure (et voix) bien connue des habitués du Marché de la
Poésie, June Shenfield est décédée le13 décembre 2004, six mois aprè savoir
lancé son unique recueil bilingue :Sorrow/Tristesse (éd. de l’Inventaire). Il
fut un temps où il suffisait d’écrire « Je pense » pour être. June écrivait
pour être. Pour ne plus penser.
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