Je suis le joueur de Lul
on m’appelle
chevalier du guet
Aatas
ou encore Nazar
voyant
Lul a fini par m’aimer
un jour je mourrai
pour la mélodie
Ayéa !
Mon instrument n’est
pas la harpe ni
la cithare ni
l’arc il est les trois
dénué de manche
comme la cithare
les cordes penchées
comme on voit la harpe
Lul est aussi l’arbre
proche du village
que les Perses nomment
la Merveille
et les Portugais
Arber de reyes
son tronc est unique et droit
et ses branches tombent
dans la terre d’où
rajeunissent les forêts
Marie Etienne, Anatolie, Flammarion, 1997, p. 163 et 164.
Bio-bibliographie de Marie Etienne
extrait 1,
Marie Etienne aux 20 ans du Nouveau Recueil
Rédigé par : Ar-gavas.blogspot.com | lundi 29 août 2011 à 11h50