L’automne sait-il qu’il n’est pas le
printemps
Dans la merveilleuse lenteur des
choses avant la chute
Quand l’herbe est très verte et la
lumière poudrée d’or
et les champs inondés piègent les
oiseaux du ciel
Vivre entre les bords du temps comme
dans une coupe
où la feuille sèche et courbée comme
une voile
Est le fragile bateau d’une fleur de
mai
Qui sait en quelle direction souffle
le vent
Heather Dohollau, Les Portes d’en
bas, Folle Avoine, 1992, p. 27.
Bio-bibliographie
de Heather Dohollau
autres extraits de son œuvre sur Poezibao :
extrait
1, extrait
2, extrait
3,
Commentaires