On a escamoté l'oiseau en chancelant.
Personne derrière ne peut le rendre attentif. Nocturne. Car ici la consonne est
sauvée si calme. Bientôt il se dresse par un fil magique lentement distrait et
inquiet. Semblable à une tour de pierre à côté de lui. Jamais par ses propres
pensées son nom plein d'indécision, comme s'il avait craint par hasard de
trébucher plus fort que sa volonté.
Il se rappela l'énigmatique naufrage
comme un esprit. Qui le poussait au long champ précaire sinon
elle, qui recueille au départ le jeu ? Il se montra nettement.
Tout crève la mauvaise perspective. Il y a un bulletin de la
cigogne au fond de l'heure. Pourquoi oui aux pleurs qui, mauves, se rétractent,
plus végétants ? Ah ! avoir une rivière où précipiter la terre. Très seul.
Dans un creux des gens mangeaient ce qui le rendait
distinct. Guidé par la musique, il eut envie de la plus grande expérience.
Le lendemain, étonné de la curieuse régularité des environs,
il se promit d'apercevoir seul la succession des formes. Plus haut.
Geneviève Pastre, On gaspille l'Amarre ici, poèmes, Ed. St Germain-des -Prés, Poètes contemporains, 1975, p. 34 et 35.
Bio-bibliographie
de Geneviève Pastre
Un autre extrait du travail de Geneviève Pastre
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