VII
SI JE REVIENS
Si je reviens du noir si je reviens des
Transhumances des prophéties erratiques
Peintes à l'envers des blessures et des
Paupières si je troue enfin le sentier
Que ne désignent ni le sursaut des couleurs
ni l'atrophie des rêves le traversier de toutes
Nos pensées par l'angle mère et la diagonale
Vagabonde si je sais comment tourner
Les crues tromper les filières les fièvres de
L'essaim le noir en tant qu'ubac mental si
Je reviens trempé lustral lavé
Lavé de tout ce que j'ai vu
Pour ne retenir que l'insu
Charles Dobzynzki, Le Réel d'à coté, L'Amourier, 2005, p. 47.
Rédigé par : Jean-Marie | mercredi 14 décembre 2005 à 00h33