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lundi 05 décembre 2005

Commentaires

Bonjour, Ma grande frustration, c'est d'être incapable d'inventer de la musique. Chaque fois que j'ai essayé de le faire, je suis retombé sur un air connu. C'est pour cela que j'écris, depuis tout petit, avec les oreilles, …, et acharnement, obsédé par les rythmes de la poésie classique. J'en lis aussi beaucoup. Mon premier réflexe quand je mets les pieds dans une librairie, c'est de demander le rayon poésie, impossible à trouver seul si tant est qu'il existe. Là je fouine à quatre pattes, jamais longtemps vu le peu d'ouvrages, à l'affût de la musique des vers. Quand je la trouve, ce qui est rare, j'ai envie de contacter l'auteur, d'écrire avec lui comme d'autres feraient du piano à quatre mains. J'ai rencontré Louis DUBOST - nous sommes presque voisins - un type super sympa, chercheur et trouveur d'inventeurs de langages, ce que je ne suis pas. Il a bien voulu lire mes textes, m'a donné de précieux conseils, ne m'a pas découragé. C'est un travail d'artisan, aucunement une œuvre d'artiste, que je fignole depuis de longs mois, avec le souci d'accrocher les lecteurs. Je ne vis pas très loin de la mer. J'y crois contre vents et marées.
bonjour je me presente je m'appelle marjolaine FICK j'ai 17ans, si je vous ecris c'est ar j'ecris beaucoup de poemes car je n'arrive pas a dire ce que je pense ou resens. beaucoup de personnes les ont lu et mon dit que je devrais essayer de contacter quelqu'un de professionnel pour pouvoir s'il serai possible de peut etre les publier, mais je ne sais pas du tout comment faire et surtout comment mis prendre. si vous pourriez un peu m'eclairer sur ce sujet je vus en serai tres reconnaisante. je vous remercie d'avance dans l'attente d'une reponse de votre part
"Je conseille très fortement de compléter la lecture des conseils de Pierre Maubé par celle d'un autre fin connaisseur et pour cause, l'éditeur Louis Dubost (Le Dé Bleu. Il a rédigé une réponse à un auteur qui est à la fois une merveille de bon sens et un régal d'humour, parfois un peu jaune..... A lire sur ce site (recopier l'URL et la placer dans la barre d'adresse du navigateur) http://www.sgdl.org/feuil/lettre9.html Rédigé par: Florence Trocmé | le vendredi 09 décembre 2005 à 14h05" J'ai lu avc passion vos conseils très éclairants et j'aurais aimé les compléter avec ceux de Louis Dubost mais malheureusement le lien que vous donnez ne fonctionne pas.
BONJOUR Très concerné par vos commentaires éclairés car je cherche un éditeur pour mon second recueil.Édité à compte d'auteur (150 exemplaires) j'ai réussi à tous les vendre.Les amis, les commerçants m'ont accordé leur confiance.Ne possédant pas de véhicule, je me suis impliqué à fond dans cette aventure : presse, revues poétiques, petites fêtes du livre(mais sont-elles "petites").Je suis primé assez souvent à travers l'hexagone, et actuellement un second recueil est parvenu aux Editions BAUDELAIRE à LYON qui me réclame 2160euros!Aussi j'aimerais trouver un éditeur correct, le seul but recherché étant de faire partager mes textes.Pouvez vous me conseiller AMITIÉS POÉTIQUES LAVEST Yves
Je suis abonné à quelques revues, souscripteur de quelques maisons d'éditions, mais mes vers n'intéressent pas pour autant. Lire de la poésie (contemporaine) ne fait pas le poète, soutenir la création poétique ne fait pas le poète, manier "correctement" le verbe ne fait pas le poète... l'ego ne fait pas le poète non plus ! En termes clairs, si malgré une connaissance réelle du monde poétique français actuel on n'est pas édité, c'est qu'on ne doit pas l'être. Ca ne signifie pas pour autant qu'il faille stopper d'écrire, mais stopper de vouloir être édité ; être lu est toujours possible : les blogues, les forums, etc. Laissons les éditeurs et libraires tranquilles, ils ont suffisamment de travail comme ça !
j'etais errante dans la rue vous m'avez guide merci
vraiment important et utile.
ah! enfin vous me sauvez! je vais lire attentivement ces conseils d'autant plus que je considère que j'ai fait une énorme erreur en me faisant publier chez deux éditeurs qui ne disaient pas clairement que ce qu'ils font était de la publication à compte d'auteur! D'ailleurs j'écrirai même un récit sur le second qui me faisait payer cinquante centimes la moindre petite correction que je faisais moi-même sur mon propre manuscrit! (exp. je me rends copmpte qu'il y un s en plus ou en moins dans un mot : je paye 50 centimes...un accent qui manque : je signale qu'il ya un accent qui manque à tel mot tel page et je paye cinquante centimes...etc.) évidemment je dois ajouter le prix demandé pour réaliser la soit disant maquette d'un livre (je ne peux même pas dire MON livre) qui ressemblait à la fin à un ensemble de feuilles A4 pliées en deux tellement le papier était de mauvaise qualité...J'ai attendu cinq ans pour me décider à publier et finalement j'aurais dû attendre cinquante ans !je préfère en attendant continuer à lire , à découvrir comme je l'ai toujours fait...rester entre deux rives, deux cultures (je suis bilingue Arabe/FRançais)...lire de préférence dans la langue "originelle" du texte (chaque langue ayant une musicalité qui lui est propre et qui prend un coup avec la traduction....bref... merci!
Ces conseils sont excellents, comme du bon sens qu'on oublierait au moment de passer à l'action. 2OO OOO personnes en France écrivent des poèmes : waouh, au moins ça dissuade de vouloir envoyer un manuscrit à qui que ce soit ! J'ai lu cet article il y a quelques jours et cela m'a inspiré le petit texte suivant : Le chauffeur de bus Je suis monté dans le bus du matin et mon regard s’accrocha plusieurs fois au chauffeur noir très digne. Je l’imaginais être un aventurier. Des ces derniers aventuriers; pas ceux qui partent sur mer avec téléphone et GPS, mais ces gens modestes chassés de chez eux. De ceux qui ne choisissent pas les dangers qu’ils traversent et qui, si la chance leur sourit, se retrouvent un jour à une place de chauffeur de bus. A qui pensait-il toute la journée dans ses allers-retours incessants. Il se dégageait de cet homme comme de l’apaisement, il avait vécu plus que moi et aurait sans doute des témoignages à donner. Mais il pouvait tout aussi bien rester silencieux, sa sérénité lui suffisait. Quel bonheur de ne pas connaître les frustrations de celui qui tient son journal, qui se met à écrire. Tant de gens écrivent qui un jour se disent : « Je dois maintenant trouver des lecteurs », « Ah, mes poésies expriment quelque chose d’original que je n’ai encore lu nulle-part ailleurs !». Je ne me l’avouais pas tout de suite, mais je me mis à envier le chauffeur noir très digne et son apaisement qui faisait contraste à ma frustration.
Bonjour, Le soleil d'Afrique ouvre ses joues aux horizons lointains; Dans l'amertume des maux et la famélique histoire de notre Afrique, Nous sommes sans force aujourd'hui attaché à notre déchéance; Mais par dessus les milliers d'étoiles qui le soir se pointent sous nos têtes; Nous voulons avec la plume de notre histoire donner du sourire à notre Afrique; Des hommes sont passés, sciés par "l'humanité". Des morts sont nés de par notre humanité. Des terres ont séchée par notre humanité. Mais par dessus tout,des hommes d'encre noir dressent des matelas nouveaux; pour nos fils demain, pour notre humanité aujourd'hui. Je m'amuse avec ce qui me reste de mon enfance estudiantine: les lettres. Ecrire poésie avec un i ou un y, là n'est pas le probléme; je m'exprime aussi rageusement avec mes amis de toujours sans contrôle. Et bien aussi, la joie de mon esprit endormi, voudrait sorti de son état de somnolence pour se joindre aux autres oiseaux du monde afin de partager le même amour et le même espoir des poétes qui se nomment. Que la gréle du Nord, du Sud, de l'Est et de L'ouest accompagnent notre humanité.

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