À Pierre
Garnier :
« ... Il
se fait que j'ai découvert depuis très peu de temps vos écrits (que depuis
quelques mois), et qu'ils m'ont marqué. Vous êtes un grand, un très grand
poète. Et je trouve que l'on ne parle pas assez de vous et surtout, de votre
poésie dénommée "linéaire". Vous avez créé un style, une œuvre,
quelque chose qui n'a jamais, avant vous, été tenté, et pensé. Loin, bien loin
des "avant-gardes" poétiques. »
* *
Et, à
nouveau, mais précisant encore...
« je
suis parfaitement conscient, vous lisant, que les deux [côtés de votre œuvre]
ont l'air pour vous entièrement confondus, et inséparables. Le signe, la
vision, reste le même dans vos deux chemins. Tantôt c'est le visuel, tantôt ce
sont les mots le décrivant, décrivant cette vision perçue, aperçue, où les
deux, l'image et le sens semblent confondus, un peu à la manière du calligraphe
arabe. »
(Extraits
d'une troisième lettre à Pierre Garnier, pour finir non envoyée...)
©Alain Marc
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