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vendredi 27 janvier 2006

Commentaires

L'adossement à la mort ou à la maladie qui rend l'écriture si juste... Cette femme l'avait et la partageait. Respect. Tristesse de la savoir au bout du temps d'écriture.
Ci-après les très belles paroles de son ami Nicolas Charlet : "Michèle Desbordes est morte au terme d'une longue maladie qu'elle taisait, dans le silence et la discrétion d'une servante, d'une amie, d'une belle passante que l'on aimait instantanément quand elle posait son regard sur vous. Sa tendresse, son sourire plein de lumière et l'intensité de sa présence, cette manière de suspendre la passion au bout des lèvres comme on retient un baiser pour n'en garder que l'élan, ce regard perçant et ses grandes mains animées, tout ce noir au fond d'une eau si pure, l'enfant immobile au visage habité, tout cela je ne l'oublierai pas."
Un poète qui disparait, c'est un peu de l'enchantement du monde qui s'enfuit...

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