DIAPASON
Et d’un bleu sans archives, antérieur au toucher,
Conserver la mémoire, la mémoire du regard,
La pure mémoire de croire…
Et, au-delà des mûres sèches de nos doigts,
Reconnaître l’épure mise à nu de ce ciel,
Une ligne d’étreinte haute et mauve sur l’abîme
Où un château de roche debout sur le couchant,
Enfance capitale, diapason de l’instant,
Accorde le présent….
Et quand le vent limpide balaye les pins de la mémoire,
Comme un rebord au jour, retrouver la démesure,
La sauvegarde crénelée devant le vide suave,
Ou bien, moins jeune parmi nous, l’éternité s’endort,
- O douceur….
Mais toujours
Mais toujours, nous y sommes
Gabrielle Althen, Noria, Rougerie, 1983 p. 30
Gabrielle Althen dans Poezibao :
Fiche
bio-bibliographique
extrait
1, extrait
2, extrait
3, extrait
4, extrait
5, extrait
6, extrait
7, extrait
8 (inédit)
une
rencontre avec Gabrielle Althen,
une
lecture rencontre autour de Béatrice Douvre,
voir aussi les Cartes blanches),
index de Poezibao
Sur simple demande à f.trocme@poezibao.com, recevez
chaque jour l'anthologie permanente dans votre boîte aux lettres électronique
Rédigé par : Adamantane | lundi 20 mars 2006 à 14h53
Rédigé par : geneviève capelle | dimanche 19 mars 2006 à 17h27