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Leur refus ton seul chemin
portes fermées, ta banlieue
du dedans, errance noire
ta lumière, et sa guerre
de rues cœur qui cogne seul
bien, à en devenir fou
à force de n’être rien
que ruines et que rage en rond
dans l’arène de la nuit
où survivre éliminé
est le seul jeu dans leurs villes
télévisées, traîné par
les mots, rien, bidonvie au
grand jour où leurs phrases règnent
rature à dormir dehors
débâcle tarée derrière
les barreaux de leur bonheur
armé, cogne, cœur qui craque
aux coutures, dans les cordes
de leurs rires, cogne cœur
dans les cordes, espoir délire
d’ecchymoses pour rien, chante
cervelle asile à genoux
orphelin muet dans ses
morsures et pour lui seul libre
enfin de n’être rien, chante
terre ouverte notre nom
commun comme le néant
Olivier Kachler, inédit.
fiche
bio-bibliographique
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