Cet
événement, à la veille de l’ouverture du salon du Livre, est sans doute passé
inaperçu. Mais c’est un événement, heureux. À l’initiative de Branka Bogavac,
directrice du Centre Culturel de Serbie et Monténégro à Paris une soirée
poétique a eu lieu le 15 mars pour présenter l’anthologie Les saluts slaves
(anthologie des poètes de Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédoine, Monténégro,
Serbie et Slovénie) réalisée par Kolja Micevic, par ailleurs traducteur de
Dante et de nombreux poètes français. Du nord au sud, d’Iztok Osojnik, poète
slovène, à Eftim Kletnikov, poète macédonien, tous les pays de l’ancienne
Yougoslavie étaient représentés par des poètes ou essayistes pour rendre
hommage au travail de Kolja Micevic, lui-même originaire de Bosnie-Herzégovine
et qui vit à Paris. Le bonheur des participants de se retrouver ensemble autour
de la poésie était visible. Après une décennie tragique, cette réunion dans une
salle comble – et un public comblé ! – se proposait de faire découvrir la
richesse et la diversité poétique d’un patrimoine commun. Ce fut une
réussite.
Et quelques jours auparavant, le même centre culturel avait accueilli la poète
et traductrice slovène Barbara Pogacnik qui présentait La voix dans le corps,
son livre réunissant des textes de trois poétesses slovènes d’aujourd’hui, en
slovène, français et anglais, paru aux éditions Litterae Slovenicae à
Ljulbljana.
(Centre Culturel de Serbie et Monténégro, 123, rue Saint Martin 75004,
Tél : 0142725050)
©Alain Lance
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