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Tes
rêves devenus
Clandestins dans les caves
On vit à s’éviter
Au château de l’Échec
On a toute une suite
De silences beaux meubles
Masques coupants aux angles
Lissés dans la douleur
Muette de l’orage
Toi tu attends de peur
Que parler nous emporte
En bourbier dans la pluie
Qui rampe sous ta voix
Et croire dans l’hiver
Qui ne nous quitte pas
En mépris en dégoût
Coûte que coûte croire
Est ton regard perdu
Dans le vide au-delà
De vivre, abandonné
Comme un enfant de nous
On se sépare sans
Se réveiller et nos
Amours continuent en
Lui devenu aveugle
Dans les caves du temps
Continuent en lui à
Errer décapités
Olivier Kachler, inédit
Olivier Kachler dans Poezibao
:
Notice
bio-bibliographique extrait
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