Ma journée est absurde non-sens
J'attends du pauvre une aumône,
Je donne au riche généreusement.
J'enfile dans l'aiguille un rayon,
Je confie ma clef au brigand
Et je farde mes joues de blanc.
Le pauvre ne me donne pas de pain,
Le riche ne prend pas mon argent,
Dans l'aiguille le rayon ne passe pas.
Il entre sans clef, le brigand,
Et la sotte pleure à seaux
Sur sa journée de non-sens.
29 juillet 1918 (traduction Véronique Lossky. Inédit) -
Cité in Véronique Lossky, Marina Tsvéatéva, Seghers 1990, collection Poètes d'Aujourd'hui, p.140 .
Marina
Tsvetaïeva dans Poezibao :
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bio-bibliographique, concert-lecture
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