
J’eus
voulu être une plante viable et muette entre roc et soleil, et soudain je sus
que j’étais plante sans que paroles ni actes pussent nuire à mon être. La danse
qui bâtit les jours d’homme n’était plus malfaisante. Feuillage de paroles,
onduleuse immobilité de l’heure, et la mer encore offrant ses radeaux de
lumière, oh, que le jour convainquît le jour !… Nous nous apercevions enfin que
le soir nous attendait, et que nous étions signes.
Gabrielle Althen, Noria, Rougerie, 1983 p. 22
Gabrielle Althen dans Poezibao :
fiche
bio-bibliographique
extrait
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2, extrait
3, extrait
4, extrait
5, extrait
6, extrait
7, extrait
8 (inédit), extrait
9,
une
rencontre avec Gabrielle Althen,
une
lecture rencontre autour de Béatrice Douvre,voir
aussi les Cartes blanches
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