vivante demain
Par la grande échappée du mur
Je t'ai reçue votive de la main de l'hiver
Je te regardais traversant les anneaux de sable des cuirasses
Comme la génération des mélancoliques le préau des jeux
Sur l'herbe de plomb
Sur l'herbe de mâchefer
Sur l'herbe jamais essoufflée
Hors de laquelle la ressemblance des brûlures avec leur fatalité n'est jamais
parfaite
Faisons l'amour.
René Char, Le marteau sans maître, Poésie/Gallimard 2002, p. 76.
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Rédigé par : gmc | dimanche 25 juin 2006 à 21h36