Ce qui nous unit tient au vent, à l’argile où l’on plonge
soudain sa vie pour qu’elle s’y éveille comme un corps en
un autre corps. Chaque chose ainsi empreinte, chaque
chose habitée.
N’écrit-on que les yeux fermés, avec une ombre accro-
chée au bras, - une onde alors flotterait, inimaginable
vertige de l’âme allant plus loin qu’elle-même, et sait-on
si elle reviendra jamais, cette âme éblouie de terre ?
Hélène Dorion, Pierres invisibles, Éditions du Noroît, 1999. p. 26.
Pierres invisibles a été publié en France, aux éditions Tarabuste, en
1998 et a reçu le prix Aliénor 1999 à Paris.
Hélène Dorion dans Poezibao :Dorion
Hélène, au
Grand Parquet (mars 06), remise
du prix Mallarmé au centre culturel canadien (mars 06), lecture-rencontre
au cercle Aliénor, carte
blanche à Sylvestre Clancier, discours de remise du prix Mallarmé, extrait
1, extrait
2 , élection
à l'Académie des lettres du Canada, extrait
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