
A ce point de très
grand
Vertige où l'on est prêt de confondre
Le fond lorsque le ciel
Se révulse dans l'eau
Et agite les branchies qu'ont
Les arbres à la place
Ce temps faible où l'on se sent
Verser
Tomber sous le coup réversible
Du sens
Être le ciel et l'eau
Le vide au fond qui bée
Je ne sais si ma persévérance à croire
Au ciel
N'est pas l'origine de cela qui me voudrait
Lâchant prise et trébuchant dans les feuillages
Dans tout ce matériau de l'air
Cet imagier
D'étang absolument obscur à lui-même
Qui prend l'identité de la trouée
Entre deux nuages
Sophie Loizeau, Le Corps Saisonnier, éd.
Le Dé bleu, 2001, p. 81
Note
bio-bibliographique de Sophie Loizeau
Photo ©Sophie Loizeau
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