Étreinte
Écrire, c’est prendre le monde dans mes bras et l’étreindre.
Voilà pourquoi, quand je n’écris pas et que je regarde, que je ne fais que
regarder, j’ai l’impression de laisser aller le monde.
Mais lorsque je le regarde vivre dans une distance que je
crée, fluide, à partir des nuages et de ma solitude, alors criblée d’étincelles,
une présence inouïe s’ouvre en moi
Louise Warren, Bleu de
Delft, Archives de solitude, Typo, 2006.
Poezibao recevant de
nombreux livres et revues récemment parus et ne pouvant toujours en rendre compte rapidement a
décidé de présenter ces ouvrages lors de leur réception (et je m’inspirerai
alors largement des communiqués qui accompagnent souvent les envois). Mais je
donnerai aussi toujours un court extrait du livre en exergue de la
présentation.
Ils pourront ensuite faire l’objet de sélections pour l’anthologie
permanente ou pour une fiche de lecture.
Double parution pour la poète et essayiste québécoise Louise
Warren, un nouveau recueil de poésie aux Éditions de l’Hexagone, Une pierre sur une pierre et la
réédition, chez Typo, de son essai Bleu
de Delft. Archives de solitude, qui était paru en 2001. Ce livre constitué
de textes d’inégale longueur, à partir d’un mot(hiver, songe, indigence, pluie,
minuit, etc.) aborde les thèmes de la solitude, du deuil, de la création, du
langage, des mots ainsi que différentes œuvres d’écrivains ou de peintres (dont
Michèle Desbordes et Alexandre Hollan). C’est en fait une sorte d’inventaire
personnel qui a été salué pour le côté ouvert et lumineux d’un essai libre qui
entremêle réflexion et poésie dans l’intimité de l’atelier de l’écrivain
En
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