Maximine
Lagier-Durand, Maximine en poésie, est née en septembre 1952, à Saint-Claude
(Jura).
Maximine fut aussi le prénom de sa mère et celui de sa grand-mère, qui toutes
deux rêvèrent d'écrire : elle y tient, comme à une promesse, un hommage à des
vies de femmes saccagées par les guerres.
Agrégation de Lettres modernes en 1975. Elle alternera enseignement et
bibliothèques : Institut National de Recherche Pédagogique (fichiers de
pédagogie, psychopédagogie de littératures française, étrangère, enfantine...);
bibliothèque municipale de Moret-sur-Loing où, agent du patrimoine, elle crée
des animations avec les écoles, inaugure un Festival de contes. Mariée durant
18 ans, elle a eu quatre enfants, et accueilli une fillette chinoise. Les
séances de contes et la composition de berceuses restent une joie :
associations La Forêt qui parle (Melun), puis Le Moulin à Paroles* (Avon), Les
Blouses Roses (hôpitaux, site ALH).
Elle écrit, comme on dit, "depuis toujours". Encouragée très tôt par
Georges Mounin, puis par Christian Bobin, elle écrit toujours, dans sa
"vie souterraine" (Une petite
Robe de Fête, Folio n°2466). Jean Toulet, parent du poète, lui permet
quatre séjours en Chine, où sont
édités deux livres d'art étonnants, à la façon chinoise
En 1990-91, elle retraduit avec élan des poèmes de Rilke : Elégies de Duino, Sonnets à
Orphée, Livre de la pauvreté et de la mort.
Les éditions Arfuyen la tirent du "compte d'auteur" (Deux recueils
chez Millas-Martin (Les Paragraphes
Littéraires de Paris): "Coeur à dire"
en 1979; "Riveraine" en
1981).
Elle vit à Paris : dès qu'on lui parle de son Jura natal, elle cite Colette (La Naissance du Jour) : "J'ai
quitté un pays où j'ai laissé mon coeur". Son plaisir à lire en public ses
textes, découvert depuis peu, est aussi le plaisir de rencontrer des gens
sensibles à toute poésie. Marraine du club de poésie de l'École du Breuil, dans
le cadre du Printemps des poètes, elle aide aussi La Maison de Poésie où l'a
introduite son tout premier "fan" poète (C.A.P.E.S. de 1974), et ami,
le regretté Bernard Lorraine.
(portrait de Maximine par Gilles Dattas, printemps 1998)
Bibliographie :
Alphabètes, Quintette, 1986
Fablier, Quintetten 1987
L'ombre la neige , poèmes,
lettre-postface de Christian Bobin, Editions Arfuyen, 1991.
Poèmes nus, Le Tetras-Lyre, 1995
Quotidienne à son amour, Editions
Paroles d'Aube, 1998
Un Cahier de Pivoines, Editions
Arfuyen, 2002
Les Visiteuses, suivi de Quelques Lilas, poèmes, Maison De Poésie,
2003
Au front des sapins, Arfuyen, 2005
Livres d'art :
Les Yeux précieux, suivi de Litanies du Feu, coffret soie, attaches
os à la façon chinoise ancienne, illustrations de Chen Jin He, Toulet de
Miziamurk, 1996
Dits de la Folie des Pivoines, 300
exemplaires chacun unique avec 39 reproductions d'aquarelles différentes, motif
en pétales de pivoines fait à la main sur chaque ouvrage; coffret soie,
attaches os, Toulet de Miziamurk 1997
Traductions :
Les Élégies de Duino, Rainer-Maria Rilke,
avec la participation d'Eric Dortu, Actes Sud, 1991
Quelques uns des Sonnets à Orphée ont
été publiés par Caravanes,2 001 et Sorgue, 2002.
Publications en revues :
Florilège, N° 19, 21... 1979-80
La Liberté de l'Esprit, N°17, 1988
Les Cahiers Froissart
Paroles d'aube
POESIE 93
Casse N°5, janvier 1994
ARPA, n° 50, 78...
Caravanes, N° 5, quelques Sonnets à Orphée de Rilke, 2001; N°7, 2001 :
premières pivoines
Le Coin de Table, n°9...20, 24 (rentrée 2005)
Critique :
Poésie 93 : sur Apollinaire
P.U.F., Coll. Major : sur Rilke Lettres à un grand poète, en complément à L'œuvre
d'art par elle-même, de Marie-Claire Kerbrat,1993
SUD, 1996, sur Rilke : "Ces hôpitaux qu'on voit ici partout..."
Critique : sur Lydie Dattas N°538 (mars 1992; N°569, octobre 1994)
Sorgue, préface à la traduction de quelques sonnets à Orphée de Rilke
Le Coin de table : d'après la conférence de novembre 2005, article prévu pour
2006 : Lydie Dattas, la poésie des Anges
Causeries
Le bestiaire dans L'Art d'être Grand-père de Victor Hugo
Commentaire composé du poème "l'homme à la petite valise", lu et
approuvé par Henri Thomas (Lycée Couperin, Fontainebleau)
Paul-Jean Toulet : Voir, Soir, Noir (Palais de Bondy)
Le Colporteur, de Christian Bobin : Le poème de l'écriture
Rilke et Orphée : "Orphée, c'est moi...", 2e rencontres
internationales de L'Isle sur Sorgue, 2000
Autour des Pivoines, lecture à 2 ou 3 voix, avec Eve Griliquez ("Le Loup
du Faubourg", théâtre Molière, théâtre de Palaiseau/Lazzarini, Cercle
International de Fontainebleau)
Lydie Dattas : la poésie des Anges (Maison de poésie, novembre 2004)- étude
parue dans la revue "Le Coin de table" 2006.
Jeanine Salesse : L'insoutenable légèreté du chagrin (Maison de Poésie, février
2006) - étude à paraître dans la revue "Le Coin de Table" en 2007.
Chanson :
avec Catherine Delassalle, Christian Boissel, CD "Entre sable et neige"
(Festival de Bruges, 1995)
Séances de contes et berceuses : contacter "Le Moulin à paroles",
7bis rue Rémy Dumoncel, 77210-Avon
Sitographie
Sur
le site du Printemps des Poètes
sur
le site d’Arfuyen
Commentaires