
le rêve me ramène
au pays du même
étreinte du ciel et de la mer
dans l’infinie ressource du jour
le paysage reflète l’éclat
de son propre désir
dans l’infinie ressource du rêve
tu viens t’asseoir près de moi
regard déserté tu dis :
j’ai tant besoin de consolation
est-ce toi que je vois
ou la forme abstraite d’un amour
un visage que recouvrent
les deux mains du silence
nous sommes le rêve de nos ombres
cherchant désespérément leur image
à la lumière d’anciens soleils
entre la lettre initiale du poème
à naître et son silence final
quel rêve nous gardera intacts.
Amina Saïd, Au Présent du monde, La Différence, 2006, p. 56.
Amina Saïd dans Poezibao :
Note
bio-bibliographique, extrait
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