Poète
lyrique, essayiste et romancier de langue allemande, Johannes Bobrowski est né
en 1917 dans la ville de Tilsit en Prusse orientale (devenue russe et
rebaptisée en 1945 Sowietsk), dans une région aux territoires incertains,
anciennement nommée la Sarmatie ; il est mort à Berlin-Est en 1965. Ses
œuvres poétiques ont été traduites en français par Jean-Claude
Schneider aux éditions Atelier La Feugraie.
bibliographie en allemand
Gedichte, Das Innere Reich, In
1943/44
Sarmatische Zeit, Gedichte, DVA, Stuttgart
1961
Schattenland Ströme, Gedichte, DVA,
Stuttgart 1963
Levins Mühle, 34 Sätze über meinen
Großvater, Roman, Fischer, Frankfurt/M 1964
Mäusefest und andere Erzählungen, Wagenbach,
Berlin 1965
Boehlendorff und andere Erzählungen, DVA,
Stuttgart 1965
Johannes Bobrowski liest Lyrik und Prosa,
Zwei Schallplatten nebst Textbuch, Union, Berlin 1966
Litauische Claviere, Roman, Wagenbach,
Berlin 1967
Nachbarschaft, Zwei Schallplatten
nebst Textbuch, Union, Berlin 1967
Der Mahner, Prosa aus dem Nachlaß, Wagenbach,
Berlin 1968
Im Windgesträuch, Gedichte aus dem
Nachlaß, DVA, Stuttgart 1970
Johannes Bobrowski liest die Erzählungen
"Der Mahner" und "Der Tänzer Malige" , Zwei Schallplatten nebst Textbuch, Union,
Berlin 1980
Gesammelte Werke Bd. 1 bis 4, Hrsg
von Eberhard Haufe, DVA, Stuttgart 1987
Im Strom. Gedichte und Prosa gelesen vom Autor, CD, Wagenbach,
Berlin 2001
Bibliographie en français
Poésie
Signes du temps, Atelier la Feugraie,
1992
Dans les halliers du vent, Atelier la
Feugraie, 2000
Terre d’ombres fleuves, Atelier la
Feugraie, 2005
Temps sarmate, Atelier la Feugraie, 2005
Proses
Les pianos de Lituanie, trad. Laurent
Casagnau, édit. Maren Sell, 1990
Böhlendorff et quelques autres, trad.
Jean-Claude Schneider, édit. La Dogana, 1993
« Le poids de l’Histoire que vécut Bobrowski, d’abord mobilisé comme
simple soldat en France en 39, puis sur le front de l’Est où il fut fait
prisonnier (en captivité en Russie il travailla à la mine dans le bassin du
Donetz), s’infiltre […] partout, même lorsque le ciel est empreint d’une
« bleuité », il y a là « une raie rouge/une trace.de rouge, c’est,
écrit-il, nous seuls/entre vert et bleu,/ciel et terre, quand as-tu dit :
"Volent les ombres (…)" » et plus loin un « pas de
bleuité » rendra la tempe des amants presque froide. Comme l’a écrit le
poète et traducteur Jean-Yves Masson, Bobrowski est l’un « des poètes de
l’après-guerre qui ont le moins rejeté le passé allemand, revenant au contraire
aux sources d’un XVIIIe siècle universaliste soucieux de définir et de
maîtriser l’articulation entre nature et culture. » »
(Emmanuel Laugier, Le Matricule des Anges, n° 67, octobre 2005)
sitographie
une page sur le site du
Matricule des Anges
Un
article de Françoise Hàn, dans les Lettres Françaises (sur le site de
l’Humanité)
(en allemand)
Entendre
Bobrowski lire de ses poèmes sur Lyrikline (en allemand)
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